Paiements patients : Swikly et Dedalus automatisent ce que tout le monde déteste
Gérer les restes à charge sans perdre de temps ni courir après les patients ? C’est l’ambition du partenariat entre Swikly, spécialiste des cautions bancaires en ligne, et Dedalus, éditeur de logiciels médicaux. En automatisant les demandes de paiement et en sécurisant les transactions, cette alliance promet un double bénéfice : moins de paperasse pour les cliniques, plus de sérénité pour les patients.

Automatiser pour mieux soigner
Dans les cliniques privées, la gestion du reste à charge est souvent chronophage. Courriers, relances téléphoniques, incertitude sur les règlements… Ce processus peut ralentir la chaîne de soins et fatiguer les équipes administratives. Swikly apporte une réponse numérique : une empreinte de carte bancaire, préautorisée mais non débitée immédiatement. Le prélèvement ne s’effectue qu’une fois le remboursement de l’Assurance maladie et de la mutuelle effectué.
Grâce à son intégration directe dans les logiciels de Dedalus, cette fonctionnalité s’active dès la création du dossier patient. Résultat : fini les suivis manuels à rallonge ou les relances en décalé. Tout se fait en tâche de fond, automatiquement.
Impact terrain : efficacité et sérénité
Concrètement, les retours de terrain font état d’une réduction moyenne de 80 % des impayés, un chiffre qui interpelle dans un contexte où la trésorerie reste un levier vital pour les établissements. Autre atout souligné par les utilisateurs : une diminution des rendez-vous non honorés (“no-show”), souvent liés à l’absence de caution préalable.
Pour les patients, le système est aussi plus lisible : plus besoin d’avancer une somme importante ou de rédiger un chèque. La solution laisse le temps à la couverture santé de faire son effet avant tout prélèvement.
“Avec Dedalus, nous permettons aux cliniques de se recentrer sur leur cœur de métier : soigner. La gestion des paiements devient un automatisme, plus une charge mentale”, explique Xavier Rouhaud, CEO de Swikly.
Pourquoi c’est un signal à suivre pour le secteur ?
Ce type d’initiative illustre une tendance de fond : la dématérialisation de la gestion financière en santé, pensée non comme une contrainte technologique mais comme un levier de qualité de service. D’autres éditeurs ou prestataires pourraient suivre ce modèle d’intégration fluide dans les outils métier, avec des impacts positifs sur le quotidien des équipes.
En santé comme ailleurs, l’automatisation n’est pas une fin en soi, mais un outil : ici, elle libère du temps, réduit les frictions et aligne l’expérience patient avec les exigences de performance des établissements.